NER TAMID

Ce cours nous invite à considérer la Révélation au Mont Sinaï comme un événement historique, allégorique et mystique. Nous aborderons les textes de la Genèse et les textes de l’Exode qui témoignent tous deux d’un pan des attributs divins manifestes pour toute l'Humanité et pour le peuple juif.

Le moussar rassemble les textes qui codifient l'éthique juive envers l’Autre, soi-même et D.ieu. Au Mont Sinaï, D.ieu a révélé à Moshe son nom et ses attributs. Quels sont ces 13 attributs de bienveillance et miséricorde divine que nous sommes tenus de connaître et d’imiter au mieux de nos capacités? Pour y répondre, nous étudierons des morceaux choisis du Palmier de Deborah de Cordovero, un des textes fondamentaux du moussar.

D'où vient la cacherout; ce complexe ensemble de prescriptions alimentaires? Nous aborderons les lois qui régissent la consommation et la préparation de nourriture, depuis la bible jusqu’aux textes rabbiniques. Nous verrons en quoi ces restrictions incarnent une véritable éthique de la consommation.

Vu de l'extérieur, le shabbat peut sembler être très (voire trop) contraignant. Il s’agirait de 25h00 ou il serait interdit de tout faire ( répondre au téléphone, écrire, travailler, prendre l'ascenseur, cuisiner, voyager). Cependant, Le judaïsme le présente comme la source de toutes bénédictions et un repos réparateur offert comme un cadeau par D.ieu. Qu’en est-il vraiment? Nous évoquerons les 39 travaux interdits à shabbat et leurs dérivés tout en ne perdant pas de vue l’essence du shabbat: à la fois de se rappeler de la sortie d'Egypte et des 7 jours de la Création.

‘Goy’ est probablement le qualificatif le plus mal compris de la culture juive. D'origine biblique, Il apparaît dans la bouche de Dieu, promettant à Abraham de faire de lui une grande nation: ‘Goy Gadol’.

A travers les siècles, le goy change, devient le qualificatif des nations, comprendre, des autres nations. Un terme purement descriptif. Et pourtant, ce petit mot en est arrivé à cristalliser bien des passions. Dans ce cours, nous étudierons le rapport des sources juives aux non juifs, depuis l etranger résident, qui doit etre respecter et protéger à l'idolâtre, qui doit etre gardé à distance, en passant par le fameux ‘goy de chabbat’ qui aide ses voisins juifs dans des situations souvent rocambolesques.

Langue vieille de plus de 3000 ans, l’hebreu se murmure encore dans les prières et se fredonne sur les airs populaires de Tel Aviv.

Mais plus encore qu’un idiome, l’hebreu est une façon de penser l'écrit. L'interprétation infinie, si centrale à la lecture juive des textes, puise ses racines dans l’alphabet même de son texte fondateur, qui décline une possibilité inépuisable de sens pour un même mot. Car si les voyelles manquent à l'écrit, c’est au lecteur d'insuffler la vie au texte.

Petit voyage le long de l’alef-beit, depuis la genèse, et ce monde créé par la permutation des lettres, à en croire les mystiques, jusqu'à la guematria, ou la rencontre de l'algèbre de et l’alphabet donnent naissance à l'exégèse.

Les lettres n’ont pas fini de (nous faire) parler.

Les rabbins sont souvent moqués pour leur propension à tordre le texte, voire, à en croire certains, à lui faire dire l’inverse de ce qu’il dit. Jugeons sur pièce, avec cette étude sur textes de l'interprétation rabbinique de la célèbre loi du talion : ‘oeil pour oeil, dent pour dent’ que la sagesse rabbinique à su désamorcer de sa violence.

Quelles sont les sources du commandment d'étudier la Torah? A qui s'etend cette obligation?

Dans ce cours sur texte, nous aborderons la fonction du limmud (étude) et le pouvoir de la machloket; cette dispute nécessaire à l'avènement de la vérité.

Que s’est -t-il passé sur le mont Horeb? Pourquoi est-ce que D.ieu a choisi de révéler sa présence et son Nom- Tétragramme au travers de l'élément du feu? Quelle en est la symbolique? Nous verrons ce que les rabbins en disent à travers les siècles.